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[Direct]Présidentielle au Sénégal : l'UE émet des réserves sur le contrôle des votants

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Après trois semaines d’une campagne animée, malgré un nombre inhabituellement bas de candidats, plus de six millions de Sénégalais votent dimanche pour reconduire le président sortant Macky Sall ou lui préférer un de ses quatre adversaires.

Les heures sont exprimées en GMT

14h20 : Les observateurs de l’Union européenne ont rendu un premier verdict quant au déroulement du vote au Sénégal. Si le vote s’est généralement déroulé dans le calme durant les premières heures, la cheffe des observateurs de l’UE regrette cependant que le contrôle des votants n’ait pas été efficace, notamment au niveau des doigts des électeurs qui se présentaient aux bureaux de vote. Pour Helena Valentiana, cela pourrait favoriser des votes multiples.

13h18 : Le candidat Idrissa Seck s’est lui aussi présenté aux urnes, dans son fief de Thiès. L’ancien Premier ministre a réitéré ses appels “au calme, à la paix et à la sérénité”.

13h07 : C’est dans son antre de Zinguinchor que le candidat Ousmane Sonko s’est rendu pour accomplir son devoir civique. Dans cette région riche en ressources agricoles et minières, le politicien de 44 ans a appelé ses partisans à faire de la paix “la matière première la plus précieuse”.

09h25 : Le président sortant Macky Sall a voté dans sa ville natale de Fatick. Comme lui, ses quatre adversaires voteront chacun dans leurs fiefs. Aucun ne votera dans la capitale Dakar.

Fort de la statistique qui a vu tous ses prédécesseurs effectuer au moins deux mandats, Macky Sall, 56 ans, veut piloter pour les cinq prochaines années la deuxième phase (2019-2023) de son plan Sénégal émergent et même l’emporter dès le premier tour, une prouesse réussie uniquement par son ancien mentor, Abdoulaye Wade (2000-2012).

Ses concurrents, rescapés du nouveau système de parrainages et des décisions judiciaires qui ont éliminé des rivaux de poids, espèrent bien contrarier ses ambitions, à commencer par l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, 59 ans, et le député “antisystème” et ex-inspecteur des impôts Ousmane Sonko, 44 ans, qui ont tous deux prophétisé sa chute dès dimanche soir.

Près de 6,4 millions d‘électeurs sont attendus dès 08H00 (GMT et locales) dans plus de 6.500 bureaux de vote répartis au Sénégal ainsi que 310.000 dans la diaspora. Les premiers résultats sont attendus dès la fermeture des bureaux à 18H00 GMT, mais ne deviendront officiels qu‘à partir du 25 ou du 26 février. Un éventuel second tour, compte tenu des délais légaux de proclamation, de possibles contestations et de la nouvelle campagne, se tiendrait vraisemblablement le 24 mars.

Les journaux ont titré samedi sur “l’heure du choix” ou le retour de la parole au peuple, qui aura écouté pendant trois semaines les candidats dérouler leur programme.

Pour la première fois depuis 1978, ni le Parti socialiste ni le Parti démocratique sénégalais (PDS, libéral) d’Abdoulaye Wade, ne présentent leur propre candidat. Mais la famille libérale est particulièrement bien représentée, avec Macky Sall, Idrissa Seck et l’ancien ministre Madické Niang, 65 ans, tous trois issus du PDS.

Tous deux élus députés en 2017, Ousmane Sonko, partisan déclaré du patriotisme économique, et le président d’université privée Issa Sall, 63 ans, proche d’un mouvement religieux issu de la puissante confrérie tidiane, font en revanche figure de nouveaux venus sur la scène politique nationale.

8.000 policiers, 5.000 observateurs
Le Sénégal, qui a connu deux alternances, en 2000 et en 2012, et aucun coup d’Etat, fait figure de modèle démocratique en Afrique, mais les campagnes électorales y sont souvent émaillées d’accusations de corruption, de désinformation et de violences.

Des affrontements ont fait deux morts le 11 février à Tambacounda, à 420 km à l’est de Dakar, entre partisans de Macky Sall et d’Issa Sall, et les “caravanes” des candidats sillonnant le pays ont parfois été accueillies par des jets de pierres.

Les autorités ont annoncé le déploiement de 8.000 policiers et gendarmes en tenue dans les agglomérations urbaines le jour du vote, ainsi qu’un nombre indéterminé d’agents en civil.

Selon le ministère de l’Intérieur, quelque 5.000 observateurs, dont près de 900 de missions étrangères, surveilleront le bon déroulement des opérations.

L’opposition a dénoncé l’invalidation des candidatures de Karim Wade, fils et ancien ministre d’Abdoulaye Wade (2000-2012), et du maire déchu de Dakar, Khalifa Sall, dissident du Parti socialiste (PS), tous deux frappés par des condamnations judiciaires, ainsi que le système de parrainages.
Candidat pour la troisième fois, Idrissa Seck est apparu comme le principal bénéficiaire de cet écrémage puisque Khalifa Sall a annoncé de sa prison lui apporter son soutien et que la plupart des 20 recalés du parrainage se sont ralliés à lui.

L’ex-président Wade, qui dès son retour au pays en début de campagne avait appelé à brûler le matériel électoral, avant de plaider cette semaine pour “une résistance somme toute ferme mais pacifique”, 

 

 

Chers Sénégalais, ce jour de scrutin est un moment important de la vie démocratique. C’est l'illustration de la souveraineté populaire. Je vous exhorte à accomplir votre devoir citoyen dans la paix et la sérénité pour décider de ce que nous ferons des cinq prochaines années. MS

#Sunu2019

 

 

: le vote a bien démarré à 8h dans le collège de Fatick où doit voter @Macky_Sall en début de matinée

Embedded video
 

Déjà une forte affluence des électeurs dans la ville de . Le vote vient de démarrer.

 

( ENGLISH ) <<>>

 

After three weeks of a bustling campaign, despite an unusually low number of candidates, more than six million Senegalese vote Sunday to drive outgoing President Macky Sall or to prefer one of his four opponents.

The times are expressed in GMT

2:20 pm: The European Union observers delivered a first verdict on the voting process in Senegal. Although the vote was generally calm in the early hours, the EU's chief of observers regretted, however, that voter control had not been effective, particularly at the fingertips of the voters coming to the polls. of vote. For Helena Valentiana, this could encourage multiple votes.

13h18: Candidate Idrissa Seck has also appeared at the polls in his stronghold Thies. The former prime minister reiterated his calls for "calm, peace and serenity".

13:07: It is in his den of Zinguinchor that the candidate Ousmane Sonko went to fulfill his civic duty. In this region rich in agricultural and mining resources, the 44-year-old politician called on his followers to make peace "the most precious raw material".

9:25 AM: Outgoing President Macky Sall voted in his hometown of Fatick. Like him, his four opponents will vote each in their fiefs. None will vote in the capital Dakar.

On the strength of the statistics that saw all its predecessors carry out at least two mandates, Macky Sall, 56, wants to drive for the next five years the second phase (2019-2023) of his emerging Senegal plan and even win it first. turn, a feat only successful by his former mentor, Abdoulaye Wade (2000-2012).

Its competitors, survivors of the new system of sponsorship and court decisions that have eliminated rivals weight, hope to thwart his ambitions, starting with former Prime Minister Idrissa Seck, 59, and the deputy "antisystem" and ex- Tax inspector Ousmane Sonko, 44, who both prophesized his downfall on Sunday night.

Nearly 6.4 million voters are expected by 8:00 am (GMT and local) in more than 6,500 polling stations in Senegal and 310,000 in the diaspora. The first results are expected as soon as the office closes at 18:00 GMT, but will not become official until 25 or 26 February. A possible second round, taking into account the legal delays of proclamation, possible disputes and the new campaign, would probably be held on March 24th.

The newspapers on Saturday titled "the time of choice" or the return of the word to the people, who will have listened for three weeks candidates unfold their program.

For the first time since 1978, neither the Socialist Party nor the Senegalese Democratic Party (PDS, liberal) of Abdoulaye Wade, present their own candidate. But the liberal family is particularly well represented, with Macky Sall, Idrissa Seck and former minister Madické Niang, 65, all of them from the PDS.

Both elected MPs in 2017, Ousmane Sonko, a declared supporter of economic patriotism, and the 63-year-old private university president Issa Sall, close to a religious movement from the powerful Tidiane brotherhood, are newcomers on the other hand. the national political scene.

8,000 police officers, 5,000 observers
Senegal, which experienced two alternations in 2000 and 2012, and no coup d'état, is a democratic model in Africa, but election campaigns are often littered with accusations of corruption, misinformation and violence.

Clashes killed two people on February 11 in Tambacounda, 420 km east of Dakar, between supporters of Macky Sall and Issa Sall, and the "caravans" of candidates crisscrossing the country were sometimes greeted by jets of stones.

The authorities announced the deployment of 8,000 police and gendarmes in uniform in urban areas on the day of the vote, as well as an undetermined number of plainclothes agents.

According to the Ministry of the Interior, some 5,000 observers, including nearly 900 from foreign missions, will monitor the smooth running of operations.

The opposition denounced the invalidation of the candidacies of Karim Wade, son and former minister of Abdoulaye Wade (2000-2012), and the deposed mayor of Dakar, Khalifa Sall, dissident of the Socialist Party (PS), both struck by convictions, as well as the sponsorship system.
Candidate for the third time, Idrissa Seck appeared as the main beneficiary of skimming as Khalifa Sall announced his prison support and that most of the 20 failed sponsorship rallied to him.

Ex-President Wade, who, as soon as he returned to the country at the beginning of the campaign, called for the burning of election materials, before pleading this week for "a firm but peaceful resistance",

 

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