RDC: « Je vous demande de ne pas céder à la provocation, d’éviter tout ce qui peut nous diviser », Martin Fayulu

INB1

Pendant que la République démocratique du Congo attend toujours l’arrêt de la Cour constitutionnelle sur les différents recours relatifs à la présidentielle contestée, Martin Fayulu, supposé victime d’un hold-up électoral orchestré par Joseph Kabila appelle au calme. L’opposant, candidat malheureux à la présidentielle qu’il aurait remportée, selon une fuite de données, s’est présenté ce vendredi 18 janvier devant la presse.

M. Fayulu qui affirme que M. Tshisekedi a passé un accord avec le président sortant, Joseph Kabila, pour être déclaré vainqueur par la commission électorale s’est présenté ce vendredi 18 janvier devant la presse.

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« Je vous demande de ne pas céder à la provocation, d’éviter tout ce qui peut nous diviser, ou briser la cohésion nationale, notamment la haine tribale, ou ethnique, l’esprit de vengeance, ou de règlement de comptes.

La défense de la démocratie, de l’Etat de droit ainsi que la conquête des libertés constituent une cause nationale pour laquelle tous les Congolais luttent depuis 1960 et doivent continuer à se battre à l’unisson jusqu’à la victoire finale. Ne cédez ni au découragement, ni aux intimidations, personne ne peut voler au peuple sa victoire », a déclaré l’ancien cadre d’ExxonMobil qui tente d’organiser sa contre-offensive, persuadé de sa victoire à l’élection présidentielle en République démocratique du Congo (RDC) du 30 décembre 2018.

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Il espère toujours être proclamé vainqueur de la présidentielle. « Dès lors que la vérité des urnes aura été rétablie, la Coalition Lamuka reste disposée à travailler pour la reconstruction du pays sans règlement de comptes ni discrimination ethnique, ni chasse à l’homme et dans un esprit de réconciliation nationale », a ajouté Martin Fayulu.

Jeudi, l’Union africaine avait appelé à la suspension de la proclamation des résultats définitifs. Une délégation de chefs d’Etat doit venir lundi 21 janvier pour trouver une solution pacifique. Du côté de Kinshasa, on met en cause la légalité de la déclaration de l’UA et même du sommet des chefs d’Etat africains dont elle découle. On fait le compte des années passées au pouvoir par les différents chefs d’Etat qui «osent faire la leçon à Joseph Kabila qui lui accepte la victoire d’un opposant ».

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While the Democratic Republic of the Congo is still awaiting the judgment of the Constitutional Court on the various appeals relating to the disputed presidential election, Martin Fayulu, alleged victim of an electoral heist orchestrated by Joseph Kabila calls for calm. The opponent, unsuccessful presidential candidate he would have won, according to a data leak, appeared this Friday, January 18 in front of the press.

Fayulu, who claims that Tshisekedi has reached an agreement with incumbent President Joseph Kabila, to be declared the winner by the electoral commission appeared on Friday 18 January in front of the press.

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"I ask you not to give in to provocation, to avoid anything that can divide us, or to break down national cohesion, including tribal or ethnic hatred, revenge, or settling of accounts.

The defense of democracy, the rule of law and the conquest of freedoms are a national cause for which all Congolese have been fighting since 1960 and must continue to fight in unison until the final victory. Do not give in to discouragement or intimidation, no one can steal the victory from the people, "said the former ExxonMobil executive who is trying to organize his counter-offensive, convinced of his victory in the presidential election in the Republic Democratic Republic of Congo (DRC) of 30 December 2018.

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He still hopes to be proclaimed winner of the presidential election. "Once the truth of the polls has been reestablished, the Lamuka Coalition remains ready to work for the reconstruction of the country without settling accounts or ethnic discrimination, nor hunting the man and in a spirit of national reconciliation," said Martin Fayulu.

On Thursday, the African Union called for the suspension of the proclamation of the final results. A delegation of heads of state must come Monday, January 21 to find a peaceful solution. Kinshasa is questioning the legality of the AU declaration and even the summit of African heads of state from which it stems. We count the years in power by the various heads of state who "dare to lecture Joseph Kabila who accepts the victory of an opponent."