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Manifestations au Togo : 44 partisans de l'opposition libérés

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Quarante-quatre personnes, arrêtées dans le cadre des manifestations de la principale coalition de l’opposition togolaise pour protester contre le régime du président Faure Gnassingbé, ont été libérées, a-t-on appris jeudi de source officielle.

Le gouvernement avait annoncé mercredi soir dans un communiqué du conseil des ministres, la remise en liberté de 44 personnes dont 18 graciées dans quatre prisons du pays, sans préciser si ces dernières faisaient partie des détenus arrêtés dans le cadre des manifestations, qui agitent le pays d’Afrique de l’Ouest depuis août 2017.

“Les détenus libérés font partie des personnes arrêtées dans le cadre des manifestations. C’est un acte majeur de clémence que le chef de l’Etat vient de poser”, a déclaré à l’AFP Gilbert Bawara, ministre de la fonction publique.

“Le président Faure Gnassingbé poursuit et intensifie sa politique d’apaisement et de décrispation du climat sociopolitique”, a-t-il ajouté.

Selon l’opposition interrogée le 26 janvier par l’AFP, une centaine de personnes étaient alors détenues dans les prisons du pays. Parmi les personnes libérées figurent des membres du Mouvement Nubueke, une association très active au Togo.

Dans la rue depuis mi-2017
Depuis mi-2017, le Togo – petit pays pauvre d’Afrique de l’ouest – est le théâtre de manifestations parfois massives de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition (C-14), ayant pour mot d’ordre la démission du président Faure Gnassingbé qui a succédé en 2005 à son père à la tête du Togo pendant 38 ans.

Les partisans de ce regroupement étaient encore dans les rues de Lomé samedi dernier pour “dénoncer un coup de force électoral”, lors des élections législatives remportées par le parti au pouvoir avec 59 des 91 sièges, mais la mobilisation était faible.

Les leaders de la C-14 avaient boycotté les législatives, dénonçant des “irrégularités” dans sa préparation.

Mais, les observateurs de l’Union africaine (UA) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) avaient salué la bonne tenue des législatives, tout comme les dirigeants ouest-africains qui ont jugé que ces élections “libres et transparentes” étaient conformes à leur feuille de route pour une sortie de crise au Togo.

 

 

( ENGLISH ) <<>>

 

 

 

Forty-four people, arrested during protests by Togo's main opposition coalition to protest President Faure Gnassingbe's regime, have been released, an official source said Thursday.

The government announced Wednesday night in a statement of the cabinet, the release of 44 people including 18 pardoned in four prisons in the country, without specifying if they were among the detainees arrested in the context of demonstrations, shaking the country from West Africa since August 2017.

"The released detainees are among those arrested in connection with the demonstrations. It is a major act of clemency that the head of state has just asked, "said Gilbert Bawara, Minister of Public Service.

"President Faure Gnassingbé continues and intensifies his policy of appeasement and easing of the socio-political climate," he added.

According to the opposition questioned on January 26th by AFP, a hundred people were then detained in the country's prisons. Among those released are members of the Nubueke Movement, a very active association in Togo.

On the street since mid-2017
Since mid-2017, Togo - a small poor country in West Africa - is the scene of sometimes massive demonstrations of the coalition of 14 political parties of the opposition (C-14), having for slogan the resignation of the president Faure Gnassingbé who succeeded in 2005 his father at the head of Togo during 38 years.

Supporters of the group were still in the streets of Lomé last Saturday to "denounce an electoral coup", during the parliamentary elections won by the ruling party with 59 of 91 seats, but the mobilization was weak.

The leaders of the C-14 had boycotted the legislative, denouncing "irregularities" in its preparation.

But observers from the African Union (AU) and the Economic Community of West African States (ECOWAS) welcomed the good performance of the legislative elections, as did West African leaders who considered that these "free and transparent" elections were in line with their roadmap for a way out of the crisis in Togo.

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