Afrique du Sud : Jacob Zuma soutient les réformes foncières du gouvernement

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Pour l’ancien président sud-africain, les réformes foncières dont les expropriations sans indemnisation sont nécessaires. Jacob Zuma estime que c’est un début de solution à la pauvreté qui frappe la Nation arc-en-ciel.

Il n’est plus président de la République, mais Jacob Zuma met un point d’honneur à participer à la vie publique de son pays. Dans deux vidéos postées ce mercredi sur son compte Twitter, l’ancien chef de l‘État d’Afrique du Sud a donné sa position sur les réformes foncières qu’entend mettre en œuvre Pretoria.

« Vous devez savoir que les maux du peuple noir en Afrique du Sud (…) proviennent en grande partie de la dépossession des terres », a déclaré Zuma.

Depuis son accession à la magistrature en février 2018 du fait de la démission de Zuma englué dans plusieurs scandales de corruption, Cyril Ramaphosa fait feu de tout bois pour convaincre son peuple de la nécessité des réformes dans le domaine foncier.

 

My opinion on the land issue - 1

Il s’agit notamment de l’expropriation sans indemnisation afin de permettre à la minorité d’accéder de manière équitable aux terres jusqu’ici détenues par la minorité blanche.

L’Afrique australe en pleine révolution foncière
« L’Afrique du Sud va accélérer le rythme de la réforme d’une façon prudente et inclusive qui ne divise pas la nation. Aujourd’hui, la minorité blanche, qui représente 8 % de la population d’Afrique du Sud, possède 72 % des fermes contre 4 % seulement pour les Noirs (80 % de la population) », indiquait l’année dernière Cyril Ramaphosa.

Jugées « racistes » par l’ancien président Thabo Mbeki (1999-2008), ces réformes sont favorablement accueillies par une bonne partie de l‘élite noire sud-africaine dont l’opposition plaidant en faveur de la modification de la constitution pour permettre l’expropriation de terres sans indemnisation.

Une position que partage Jacob Zuma. Tant l’application de ces mesures devrait contribuer à la résorption de la pauvreté en Afrique du Sud. « Vous devez savoir que les maux du peuple noir en Afrique du Sud (…) proviennent en grande partie de la dépossession ou de l’accaparement des terres », a déclaré Zuma.

« Si nous voulons garder la terre et la vendre à des gens qui n’ont pas d’argent, vous prolongez le problème, un problème douloureux pour la population », a poursuivi l’ancien chef de l‘État.

Depuis l’historique expropriation de masse des fermiers blancs, il plus de dix ans au Zimbabwe, des pays voisins confrontés à ce problème d’inégalités foncières œuvrent de plus en plus à l‘élaboration des textes visant à garantir l’accès équitable aux terres. Le cas de la Namibie qui a tenu en octobre dernier une conférence sur la terre.

 

 

( ENGLISH ) <<>>

 

 

For the former South African president, land reforms whose expropriations without compensation are necessary. Jacob Zuma believes that this is the beginning of a solution to the poverty that strikes the Rainbow Nation.

He is no longer President of the Republic, but Jacob Zuma makes a point of honor to participate in the public life of his country. In two videos posted this Wednesday on his Twitter account, the former head of state of South Africa gave his position on land reforms that Pretoria intends to implement.

"You must know that the evils of the black people in South Africa (...) come largely from land dispossession," Zuma said.

Since his accession to the judiciary in February 2018 because of the resignation of Zuma stuck in several scandals of corruption, Cyril Ramaphosa fires of all woods to convince his people of the necessity of the reforms in the field of land.

This includes expropriation without compensation in order to allow the minority to gain fair access to the lands hitherto held by the white minority.

Southern Africa in the midst of land revolution
"South Africa will accelerate the pace of reform in a cautious and inclusive way that does not divide the nation. Today, the white minority, which represents 8% of the population of South Africa, owns 72% of the farms against only 4% for blacks (80% of the population), "said Cyril Ramaphosa last year.

These reforms, judged "racist" by former President Thabo Mbeki (1999-2008), are welcomed by many of South Africa's black elite, whose opposition to changing the constitution to expropriation of land without compensation.

A position shared by Jacob Zuma. Both the implementation of these measures should contribute to the alleviation of poverty in South Africa. "You must know that the evils of the black people in South Africa (...) come largely from dispossession or land grabbing," Zuma said.

"If we want to keep the land and sell it to people who do not have money, you are prolonging the problem, a painful problem for the population," continued the former head of state.

Since the historic mass expropriation of white farmers, over ten years in Zimbabwe, neighboring countries facing this problem of land inequality are increasingly working to develop texts to ensure equitable access to land . The case of Namibia held last October a conference on the earth.

 

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