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Sanctions de l'UE : la RDC fixée sur son sort ce lundi

INB1

L’Union européenne devrait se prononcer ce lundi sur l’avenir des sanctions contre des officiels de RDC dont Emmanuel Ramazani Shadary, candidat du pouvoir à la présidentielle du 23 décembre.

Du Palais présidentiel à la Primature en passant par le Sénat et l’Assemblée nationale, c’est quasiment tout l’appareil institutionnel qui, en ce lundi 10 décembre, a des yeux et oreilles tournés du côté de Bruxelles.

Le conseil des affaires étrangères de l’Union européenne va se prononcer sur l’avenir des sanctions prises en décembre 2016 et mai 2017 contre 16 officiels congolais dont Emmanuel Ramazani Shadary, candidat de Joseph Kabila à la présidentielle du 23 décembre. L’UE va se prononcer soit sur leur levée soit sur leur prolongation.

Des sanctions aux conséquences presque lourdes pour les personnes concernées : interdiction de voyager, gel des avoirs, etc. S’il est élu, Emmanuel Ramazani Shadary ne peut par exemple pas rencontrer ses partenaires en Europe.

Des sanctions favorablement accueillies par l’opposition et des organisations de la société civile de RDC. « Est-ce que l’Union européenne va céder au chantage du gouvernement de Kabila ou elle va renforcer ses sanctions ? Je le dirai en français et même en anglais pour que l’UE comprenne la volonté du peuple congolais », a déclaré dimanche, Martin Fayulu, candidat de « Lamuka » (réveille-toi, une coalition de l’opposition) à la présidentielle.

Mis en cause dans la violation des droits de l’homme
Mais, ces mesures de l’UE passent mal à la gorge de Kinshasa. En effet, pour les autorités congolaises, ces sanctions «humiliantes, dégradantes et disproportionnées », selon l’expression de Shadary, constituent une ingérence “inacceptable” dans la politique congolaise. « Ces sanctions entraînent un grave préjudice d’image à des personnes qui pour certaines sont candidates aux scrutins électoraux majeurs qui se tiendront le 23 décembre », avaient renchéri deux proches du régime de Kabila.

Dans ses démarches contre la levée de ces sanctions, la RDC est appuyée par l’Union africaine. « Le Conseil de paix et de sécurité de l’UA demande la levée de toutes les sanctions individuelles imposées à l’encontre des personnalités congolaises », plaidait en novembre dernier le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine.

>>> LIRE AUSSI : RDC : l’UA pour la levée des sanctions contre les dignitaires du régime
Toutefois, selon l’UE, ces 16 hauts dignitaires sont impliqués ou mis en cause directement dans de multiples cas de violation des droits de l’homme. Allusion faite surtout à la répression des manifestations de Congolais contre le maintien au pouvoir de Kabila en fin décembre 2016.

Une répression qui avait fait 17 morts selon le pouvoir et plus de 50 d’après l’opposition. Et à l‘époque, Emmanuel Ramazani Shadary était ministre de l’Intérieur, donc cerveau présumé de l’entreprise répressive. Des responsables tels que le ministre de la Communication, Lambert Mende et le chef de l’Agence nationale de renseignements (ANR), Kalev Mutondo sont dans la ligne de mire de Bruxelles.

 

 

( ENGLISH ) <<>>

 

 

The European Union is expected to vote on Monday on the future of sanctions against DRC officials including Emmanuel Ramazani Shadary, presidential candidate of 23 December.

From the Presidential Palace to the Primature via the Senate and the National Assembly, it is almost all the institutional apparatus that, on Monday, December 10, has eyes and ears turned towards Brussels.

The European Union's foreign affairs council will decide on the future of sanctions imposed in December 2016 and May 2017 against 16 Congolese officials, including Emmanuel Ramazani Shadary, Joseph Kabila's presidential candidate on 23 December. The EU will decide either on their lifting or on their extension.

Sanctions with almost serious consequences for the people concerned: travel ban, freezing of assets, etc. If elected, Emmanuel Ramazani Shadary can not, for example, meet his partners in Europe.

Sanctions favorably received by the opposition and civil society organizations in the DRC. "Will the European Union give in to the blackmail of the Kabila government or will it reinforce its sanctions? I will say it in French and even in English so that the EU understands the will of the Congolese people, "said Sunday Martin Fayulu, candidate of" Lamuka "(wake up, an opposition coalition) to the presidential election.

Involved in the violation of human rights
But, these measures of the EU pass badly in the throat of Kinshasa. Indeed, for the Congolese authorities, these "humiliating, degrading and disproportionate" sanctions, as Shadary puts it, constitute an "unacceptable" interference in Congolese politics. "These sanctions cause serious image damage to people who for some are candidates for major electoral polls to be held on December 23," added two relatives of the Kabila regime.

In its demarches against the lifting of these sanctions, the DRC is supported by the African Union. "The AU Peace and Security Council calls for the lifting of all individual sanctions imposed on Congolese personalities," the African Union's Peace and Security Council (PSC) pleaded last November.

>>> READ ALSO: DRC: AU to lift sanctions against regime dignitaries
However, according to the EU, these 16 high dignitaries are implicated or implicated directly in multiple cases of human rights violations. Allusion made especially to the repression of the Congolese demonstrations against Kabila's stay in power at the end of December 2016.

A crackdown that had killed 17 according to power and more than 50 according to the opposition. And at the time, Emmanuel Ramazani Shadary was Minister of the Interior, so the alleged brain of the repressive enterprise. Officials such as the Minister of Communication, Lambert Mende and the head of the National Intelligence Agency (ANR), Kalev Mutondo are in the sights of Brussels.

 

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