18 Décembre 2018
INB1
Elle a atteint 31,01% en novembre selon la banque centrale zimbabwéenne. Une situation qui s’explique par une grave pénurie de dollars. Ce qui rend de facto chères les importations.
En cette fin d’année 2018, les banques manquent toujours de liquidité et le pays vit sur fond de pénuries de produits de base. L’argent liquide reste une denrée rare. Les Zimbabwéens sont toujours contraints de faire la queue pendant des heures devant les banques pour obtenir un nombre limité de « bond notes », sortes d’obligations à parité officiellement avec le dollar américain.
Le Zimbabwe avait adopté le dollar en 2009 suite à la dévaluation de sa devise nationale sous le coup de l’hyperinflation.
Les données de la banque centrale montrent que quelque 10 milliards de dollars étaient détenus sous forme de dollars électroniques dans des comptes bancaires, mais moins de 250 millions de dollars en espèces.
Le ministre des Finances optimiste a déclaré que l’inflation terminerait l’année à 25 pour 100 pour se stabiliser à un chiffre en 2019.
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It reached 31.01% in November according to the Zimbabwean central bank. A situation that is explained by a serious shortage of dollars. Which makes de facto expensive imports.
At the end of 2018, banks still lack liquidity and the country lives on the back of shortages of commodities. Cash is a rare commodity. Zimbabweans are still forced to queue for hours in front of the banks to obtain a limited number of "bond notes", officially equivalent to the US dollar.
Zimbabwe had adopted the dollar in 2009 following the devaluation of its national currency in the face of hyperinflation.
Data from the central bank shows that some $ 10 billion was held in electronic form in bank accounts, but less than $ 250 million in cash.
The optimistic Finance Minister said inflation would end the year at 25 percent to stabilize at one point in 2019.